L'idea postoperaista della "creazione ontologica" che sarebbe naturalmente insita nella cooperazione sociale è ben fasulla: la cooperazione sociale può anche essere inutile, distruttiva, energivora, vampiresca e micidiale.
L'unico impetus che mi spinge davvero è il desiderio-creazione susseguente ai noochoc-eventi.
Non sono depresso, mio caro amico voyant (1), è solo che in assenza di nuovi eventi noochocanti la fedeltà ai vecchi eventi dopo un po' mi viene a noia e il mio operato si fa superegoico, automatico, approssimativo, incerto e inefficace.
All'asilo, del resto, non terminavo mai di colorare i Goldrake che disegnavo.
Lo vuoi sapere che cosa mi renderebbe davvero FELICE? Poter leggere e scrivere senza curarmi d'altro. La "solitudine essenziale" (Blanchot) della lettoscrittura, come forma empirica di nirvana.
IDEA: rammemorare
la presenza mentale, un vecchio evento-verità sempre riattualizzabile, ma solo con fatica e solo per via pratica (pratica quotidiana).
(1) "C'est que le schème sensori-moteur ne s'exerce plus,
mais n'est pas davantage dépassé, surmonté. Il est brisé
du dedans. Des personnages pris dans des situations optiques ou sonores, se
trouvent condamnés à l'errance ou à la balade.
Ce sont
de purs voyants, qui n'existent plus que dans l'intervalle de mouvement et
n'ont même pas la consolation du sublime, qui leur ferait rejoindre
la matière ou conquérir l'esprit. Ils sont plutôt livrés
à quelque chose d'intolérable qui est leur quotidienneté
même. C'est là que se produit le renversement : le mouvement
n'est plus seulement aberrant, mais l'aberration vaut pour elle-même
et désigne le temps comme sa cause principale. "Le temps sort
de ses gonds" : il sort des gonds que lui assignaient les conduites dans
le monde, mais aussi les mouvements du monde. Ce n'est pas le temps qui dépend
du mouvement, c'est le mouvement aberrant qui dépend du temps. Au rapport,
situation sensori-motrice -> Image indirecte du temps, se substitue une
relation non localisable, situation optique et sonore pure -> image directe
du temps" (Gille Deleuze, l'Image-temps:
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/livres/imagetempsv2.htm)