Sperber e l'utopismo razionale, in Des idées qui viennent.
Pagine del 1999 piene di spunti interessanti, le ho lette per la prima volta soltanto una settimana fa, questo libro lo avevo trascurato in gran parte.
Ho chiesto a Sperber di tradurle per un seminario politico sulla comunicazione e lui mi ha informato della pubblicazione online dei suoi capitoli (il libro è scritto a quattro mani con Roger Pol-Droit: filosofo non ininteressante ma decisamente meno originale e rigoroso di Dan. Non sono però da trascurare le parti di discussione tra un capitolo e l'altro, dove spesso Sperber risponde in maniera illuminante a domande un po' banali).
L'interesse maggiore di queste pagine risiede (per me) nel misto tipicamente sperberiano di rigore, empirismo e radicalità. Non per nulla Dan è una specie di allievo di Chomsky, oltre che di Lévy-Strauss...
"De se révolter ? Mais puisque le sentiment de révolte ne débouche plus
sur l’action révolutionnaire, ne vaut-il pas mieux se cantonner à des
objectifs modestes qui se réalisent non pas par la révolte, mais par un
travail tranquille et patient ? Cette sagesse là ne me convainc pas.
...
J’insiste sur le réalisme de l’imagination et sur le bon escient de la
révolte, sans lesquels leur exercice tourne facilement à la catastrophe.
...
De ce point de vue, le défaut du socialisme de Marx et Engels était
d’être, non pas scientifique, mais scientiste, invoquant une science
pourtant balbutiante – qu’eux-mêmes contribuaient à améliorer – comme
source de certitude et d’autorité.
...
Il se produit sous nos yeux une transformation technologique, sociale et
politique que l’on peut décrire en disant qu’à l’âge industriel est en
train de succéder un « âge de l’information » (c’est d’ailleurs le
titre d’un important ouvrage du sociologue Manuel Castells où il analyse
et documente en profondeur cette transition[1]). Or je voudrais
soutenir que cette transformation redonne une certaine actualité à une
version évidemment transformée du communisme utopique."
PRIMO COMMENTO: bisognerebe poter valutare politicamente la parte perlocutoria dell'informazione scambiata in Rete.
[da continuare]
